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Différentes organisations ont réalisé des livrets pédagogiques visant à vous donner les clés pour comprendre les enjeux des négociations de Copenhague.
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Urgence Climatique et Justice Sociale (National)

http://www.350.org/

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Nos demandes restent hélas encore d'actualité à Cancun car aucun accord ambitieux, juste et contraignant n'a été acté par nos dirigeants à Copenhague ! La seule réussite aura été la centaine de milliers de citoyens qui se sont mobilisés pour réclamer des actions urgentes et fortes. La mobilisation et large de la société civile est historique. Des liens au niveau local, national et international se sont créés ou renforcés à l'intérieur des associations, syndicats, partis politiques ou entre celles-ci. Leur voix grandit et nous continuerons à impulser et appuyer cette lutte pour la justice climatique et développer des sociétés soutenables alternatives. Et c'est dans cette dynamique que nous continuons...

Une ambition pour Copenhague ?

1 Des objectifs plus forts pour les pays industrialisés

-40 % d’émission de GES en 2020
Sans recours au marché carbone et au nucléaire.
Pour limiter le réchauffement à +2°C, les pays industrialisés doivent s’engager à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici 2020 sur leur territoire, donc sans recours au marché du carbone et sans compensation dans les pays en voie de développement. Sans recours au nucléaire qui n’est pas une solution.


2 Equité avec les pays en développement

Reconnaissance de la dette écologique des pays industrialisés.
Les aider à  réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
 
Nous avons un devoir de solidarité envers les pays en voie de développement qui sont peu responsables du réchauffement climatique, plus vulnérables  à son impact ; ils en sont les premières victimes sans disposer des mêmes ressources financières et technologiques.

Les accords de Copenhague doivent obligatoirement prévoir des aides financières sans creuser la dette et des transferts de technologie alternative, pour qu’ils ne reproduisent pas les erreurs des pays industrialisés, et ne basent leur développement sur des énergies fossiles.  


3 Lutte contre la déforestation

Préserver la biodiversité et garantir les droits des peuples autochtones.
La déforestation équivaut à 20% des émissions de GES. 13 millions d’hectares de forêts tropicales disparaissent chaque année, alors qu’elles stockent le CO2. De plus, les forêts abritent près de 50% de la biodiversité, et un quart de la population mondiale  dépend d’elles indirectement. Cette lutte contre la déforestation est un objectif à intégrer dans ces négociations.


4 Des alternatives nécessaires

De vrais engagements politiques, écologiques et sociaux.
Généralisation de l’économie sociale et solidaire, les  circuits courts, le secteur coopératif ; reconnaissance et  protection des biens publics mondiaux tels que l’énergie, le climat, les forêts, la terre et l’eau ; relocalisation des activités économiques et droit à la souveraineté alimentaire ; réorientation des investissements vers les énergies renouvelables et valorisation de la sobriété énergétique.

Les négociations actuelles sont loin de porter de telles ambitions…

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